Chercheure, enseignante à l’université, humanitaire, diplomate, consultante, écrivaine, et conférencière. Orianne Aymard a vécu dans de nombreux pays, notamment dans le cadre de ses missions au CICR en Afrique mais aussi en
Haïti en pleine urgence post-séisme Elle a également travaillé plusieurs années au Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle est détentrice d’un Doctorat (Ph.D. en sciences des religions) de l’Université du Québec à Montréal et a été chercheure invitée à la School of International and Public Affairs de l’Université Columbia, ainsi qu’associée de recherche à l’Initiative humanitaire de Harvard. Elle est aujourd’hui chercheure associée au Centre d’études indiennes et sud-asiatiques à Montréal, ainsi qu’Executive Fellow au Geneva Center for Security Policy à Genève. Parallèlement, elle donne des conférences relatives à son ascension du Lhotse auprès de diverses institutions. Orianne vit aujourd’hui à Chamonix où elle a découvert, relativement tardivement, l’alpinisme avec l’ascension de son tout premier sommet, le Mont-Blanc, à l’âge de 33 ans. Sept ans plus tard, elle découvre l’himalayisme (Himlung 7,126m), au Népal, puis le Lhotse (8,516m).
Biographie
Sous l’œil de la Déesse,
éditions du Mont-Blanc, Les Houches, 2021
Victime à 25 ans d’un grave accident cérébral dans les contreforts de l’Himalaya indien, près du samadhi (tombe) d’une des grandes figures spirituelles de l’Inde moderne, Ma Anandamayi, la « Mère de la Joie », Orianne déjoue quelques années plus tard les pronostics médicaux qui la condamnaient à renoncer à la haute altitude. Elle décide de poursuivre son rêve et de gravir le Lhotse (8 516 m), sommet satellite de l’Everest et quatrième plus haut sommet au monde. Seule femme de son groupe, et alors qu’elle n’est ni une alpiniste, ni une himalayiste d’expérience, elle se lance ainsi dans un périple dans « la zone de la mort ». Malgré le déroulement chaotique de son expédition, elle se retrouve le 23 mai 2019 au sommet du Lhotse, contemplant devant elle l’Everest, ou Chomolungma, la Déesse Mère du Monde.
Sous l’œil de la Déesse constitue un hymne à la vie, au courage d’être soi malgré les tragédies et les événements douloureux vécus. Il s’agit d’un véritable voyage initiatique pour découvrir ses propres limites et sa capacité de résilience.
Photo : DR
Bibliographie récente
- Sous l’œil de la Déesse, éd. du Mont-Blanc, 2021.

