Jacques Dallest, magistrat honoraire, a été juge d’instruction (à Rodez et à Lyon), procureur de la république (à Roanne, Ajaccio, Bourg en Bresse et Marseille) et procureur général (à Chambéry et Grenoble). Fort de son expérience professionnelle et d’une réflexion qu’il a menée à la tête d’une commission nationale, il se propose d’évoquer le crime non élucidé sous ses aspects les plus marquants.
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L’histoire criminelle est parsemée d’assassinats sordides, de meurtres sauvages, de disparitions énigmatiques et de suicidesétranges. Énigmatiques et étranges car ces affaires n’ont jamais été résolues, leurs auteurs jamais identifiés, les coupables jamais condamnés. Ces dossiers sont appelés des «cold cases ». Ils se chiffrent par centaines, souvent inconnus du grand public. Seules quelques grandes affaires restées inexpliquées sont inscrites dans les tablettes de l’histoire judiciaire et suscitent toujours débats et interrogations; l’affaire de Bruay-en-Artois, l’affaire Fontanet, l’affaire Grégory ou plus récemment la tuerie de Chevaline. Mais qu’appelle-t-on un cold case ? Quelle signification ce terme anglo-saxon revêt-il dans notre paysage judiciaire français? Doit-on rouvrir ces dossiers? Comment peut-on leur trouver une issue ?
Photo : DR
Table-ronde :
Samedi 30 Septembre – 11h00/12h15 – Chapiteau Granier
Maison d’édition :
Éditions Mareuil
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