Biographie

L’inaction des politiques, la gravité et l’urgence de la situation, les limites de l’action militante, l’impréparation des territoires et l’absence totale de culture du risque sont autant de réflexions que de prises de conscience qui ont conduit Laurent Fayeulle à imaginer cette histoire. Compagnon de route de la militance écologique, il se tourne naturellement vers l’écriture pour mobiliser les lecteurs et les inciter à passer à l’action. Son projet romanesque est de raconter avec légèreté le mouvement écologique et social, parler des mutations d’un monde où tout va trop vite et mettre en scène l’inexorable effondrement qui se profile chaque jour un peu plus.

Les jeux de Paris n’auront pas lieu
éditions Les Mots qui portent, Paris, 2024

À l’approche des JO, dans une France sens dessus dessous à tous les étages, des événements climatiques extrêmes s’abattent sur le pays. Plusieurs infrastructures olympiques sont menacées.

Le pouvoir politique est pris au dépourvu et cherche des sorties d’urgence. Dans le même temps, après des années de boycott, les athlètes russes font leur retour sur la scène sportive internationale. L’un d’eux s’est vu confier une mission parallèle : coordonner une série d’attentats. Du sport, il va y en avoir… mais rassurez-vous, « ça va quand même bien se passer » !

Une intrigue campée sur quatre territoires – Paris, Lille, Tahiti et St-Omer – qui ont en commun leur rapport aux Jeux à venir, leur majesté, leur vulnérabilité, leur impréparation au risque. Quatre territoires pour tester leur résilience et celle de leur population. Une écofiction à mi-chemin entre le thriller écologique et la mise en récit d’une crise extrême. Un roman qui bouscule, chatouille, amuse et interpelle. Un texte engagé pour porter et croiser les voix.

Photo :  DR

Bibliographie récente

  • Les jeux de Paris n’auront pas lieu, Les Mots qui portent 2024

En pratique

Dimanche 29 septembre 15h30 / 16h30 – Rencontre d’auteurs
S
alle BELLEDONNE

Un regard sur la résilience

Une éco-fiction pour interroger le degré de vulnérabilité et de résilience des territoires. Un cas pratique d’une station de ski dans le Jura. Un échange riche entre passeurs d’espoir pour des territoires qui se réinventent.

Avec Oliver Erard (Le passeur, Inverse) et Laurent Fayeulle (Les jeux de Paris n’auront pas lieu, Les mots qui portent) animée par Guillaume Desmurs.

Présence annulée par l’auteur