Laurent Guillaume a été lieutenant de police, spécialisé dans l’anticriminalité et les violences urbaines. Il s’est inspiré de son expérience pour écrire son premier roman Mako en 2009. Après quelques années aux stups, il part au Mali en 2007, dans le cadre de la coopération, comme conseiller du directeur général de la police local pour les affaires de lutte contre le trafic de stupéfiants. De retour en 2011, il est affecté à la brigade financière.
L’année 2012 marque un tournant dans sa carrière. Il quitte la police pour se consacrer à l’écriture de romans policiers et de scénarios. Lorsqu’il n’écrit pas, Laurent Guillaume exerce une activité de consultant international en lutte contre le crime organisé, plus particulièrement en Afrique de l’Ouest. Il a co scénarisé avec Olivier Marchal et Christophe Gavat le téléfilm de France2 Borderline, puis créé et scénarisé avec Olivier Marchal la série Section zéro pour Canal plus. Son roman Un coin de ciel brûlait a remporté le prix du bureau des lecteurs Folio/RTL en 2022.
Les dames de guerre : Saïgon
éditions Robert Laffont, Paris, 2024
Une saga immersive entre roman d’aventure, espionnage et destin de femme. Photographe de la page mondaine d’un magazine américain, Elizabeth Cole a toujours rêvé d’être sur le terrain. Le décès d’un collègue la propulse sur le devant de la scène : la voilà reporter de guerre en Indochine et enquêtrice.
Septembre 1953, New York. La rédaction de Life magazine est en deuil. Son reporter de guerre adulé et photographe vedette, Robert Kovacs a trouvé la mort en Indochine française. Sa disparition laisse un vide immense. Mais pour Elizabeth Cole, photographe de la page mondaine depuis quatre ans, c’est l’occasion de changer de vie. Les soirées de gala, vernissages et autres dédicaces d’écrivains prétentieux l’ennuient fermement, elle a besoin d’action. Elle sait qu’elle peut devenir une correspondante de guerre, même si ses proches pensent qu’il s’agit là d’un métier d’hommes. Elizabeth se porte volontaire pour remplacer Kovacs. Son atout : elle parle français. En novembre 1953, elle embarque à destination de Saigon. Pour elle, la mort du photographe n’est pas accidentelle. C’est le début d’une enquête au cœur d’un écheveau de sectes guerrières, de bandes criminelles, d’espions mandatés ou indépendants, de mercenaires, de tueurs à gages, d’aventuriers, de contrebandiers et de trafiquants d’armes. Basée à Saigon, Elizabeth va parcourir les environs et affronter les pires dangers.
Photo : Patrice Normand