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« Ce qui me pousse à parler, à crier ? Peut-être le scandale de ces mots qui résistent et se dérobent – le sentiment aigu d’un piège, d’une toile d’araignée qui se resserre, quoi que je dise et fasse lorsque j’en parle. Des noms, il en existe trop : fêlés, geeks, malpolis, weirdos. Ils sont nombreux et ce ne sont pas les bons. Ils ont été faits pour d’autres et m’échappent, même pour dire la colère. Ou la peine, l’incompréhension, la révolte. »

Loin des clichés, Florian Forestier décrit l’autisme comme une expérience sensible, une vibration du corps. Le 2 avril c’est aussi la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. L’occasion de mettre en lumière et mieux comprendre l’autisme comme expérience littéraire, une transformation du langage politique, car elle est une question de survie. L’autisme comme antidote à la norme, « le fait d’être en prise avec cet inconnu en nous qui est celui du monde ».

Né en Suisse en 1981, Florian Forestier habite à Paris. Diagnostiqué autiste Asperger à 25 ans après sa thèse de philosophie, il est conservateur à la BNF. Il
écrit à la fois romans (Basculer et Un si beau bleu, Belfond, 2021 et 2024) et essais (Désubériser, Éd. du Faubourg, 2020)

Photo : Claire Moliterni

La rencontre

Quand ?
Mardi 2 avril, 19h

Où ?
La Base, Malraux Chambéry

Combien ? 
Gratuit adhérents, bénévoles et partenaires LEM / La Base. 4€ tarif normal

Modération

Martial Schouller

Les livres

Mes labyrinthes. Vivre avec la différence aux Editions du Faubourg

Un si beau Bleu chez Belfond